Un projet de lotissement resurgit brutalement de l’oubli pour cette poche d’oxygène en bordure de Gaillarmont
Table des matières
1. Localisation
2. Quelques qualités
2.1 – Des prairies et un ancien verger
2.2 – Des arbres et haies remarquables
2.3 – Vue imprenable et… lieu vu de partout
2.4 – Mobilité douce
3. Affectation au Plan de Secteur
4. Le propriétaire
5. Le projet d’urbanisation
5.1 – Un Plan communal d’aménagement de 1971
5.2 – Une motion du Conseil communal liégeois
5.3 – Une signature de Liège Métropole sur notre mémorandum
5.4 – Une décision « forcée » de créer 30 logements
5.5 – La désignation d’un auteur de projet
5.6 – Liège Métropole lance l’étude participative et de terrain
6. Quel avenir ?
7. Galerie photos
1. Localisation
La ZACC de Gaillarmont et ses 12,2 hectares environ (122.000 m²), est située sur le territoire de la Ville de Liège (ancienne commune de Chênée). Dans sa partie nord-est, il est bordé par la rue de Gaillarmont (anciennement rue de Bois-de-Breux). A l’est, elle jouxte un terrain de la Compagnie Intercommunale Liégeoise des Eaux (CILE) et, de suite après, l’hôpital CHU Notre-Dame des Bruyères. Dans sa partie sud-ouest, elle est en contact avec la rue de l’Horizon, la rue de Petites Bruyères et la rue Sart-Moray.
2. Quelques qualités
2.1 Des prairies et un ancien verger
Les terrains sont actuellement utilisés comme prairies. En amont, il s’agit d’une prairie ancienne [1] et en aval d’une prairie temporaire [2]. Ces prairies sont exploitées selon les protocoles d’agriculture biologique, ce qui est une réelle aubaine pour la biodiversité.
Elles sont fauchées deux fois par an pour produire le fourrage de l’élevage de bovins viandeux. Grâce à la superficie exploitée sur ces parcelles et sur les parcelles situées sous le CHU Notre-Dame des Bruyères et proches de l’exploitation, la production est auto-suffisante.
Dans la prairie ancienne subsistent encore quelques arbres fruitiers, traces de la présence d’un ancien verger très dense, comme le montrent les photographies aériennes et cartes historiques. Outre leur production, les arbres fruitiers qui se dressent à proximité des zones habitées offraient un habitat naturel pour les chauve-souris qui se régalent des insectes et servaient de postes d’observation aux rapaces à la recherche de proies (campagnols, serpents, lièvres,…). Les vergers ont malheureusement commencé à disparaitre dès la fin des années ’60 quand la Commission Européenne a délivré des primes pour l’arrachage des hautes tiges. Aujourd’hui, la restauration de certains anciens vergers permet de retrouver des variétés de fruit anciennes.
Les parcelles situées le plus en aval servent de pâtures pour chevaux. C’est une véritable aubaine à plus d’un titre. Pour les promeneurs, c’est un réel bain de nature.
2.2 Des arbres et haies remarquables
Plusieurs arbres et haies de ce site sont remarquables. A ce jour, ils ne sont pas recensés dans l’inventaire AHREM (des Arbres et Haies Remarquables) mais ils le sont « de facto » de par leur circonférence et leur visibilité depuis l’espace public.
Outre les quelques vieux fruitiers restants, la ZACC de Gaillarmont compte en son centre deux très vieux et beaux tilleuls assis sur une maçonnerie qui ne nous a pas encore livré ses secrets (Était-ce une tour, une limite entre parcelles ?). Face à l’ancien château de Gaillarmont, on trouve deux alignements de trois grands charmes. A plusieurs endroits de la prairie et bordant tous les chemins situés au sud, ce sont de très vieilles aubépines qui servent de refuge aux oiseaux et sont autant de plaisir pour nos narines lors de leur floraison.
2.3 Vue imprenable et… lieu vu de partout
Depuis cet espace, on peut bénéficier d’une très belle vue sur la vallée mosane.
Dans son étude réalisée en 2004 à la demande de la Région Wallonne [3], ADESA a d’ailleurs intégré ce site au Périmètre d’Intérêt Paysager correspondant au Parc du Ry-Ponet et a identifié un Point de Vue Remarquable [4] dans le bas du site (Point du vue N°68). Au sujet de ce dernier, le rapport ADESA indique : « Ce PV, situé sur un sentier communal qui devrait être remis en valeur, permet de jouir d’une vue intéressante vers la Basilique de Chèvremont et sur les vallées de l’Ourthe et de la Vesdre qui forment des plans successifs. »
Plus haut dans le terrain, les points de vue sont encore plus beaux.
Puisque, depuis de très nombreux endroits de la ZACC de Gaillarmont il est possible d’observer un important panorama, il est évident que ce site est vu depuis tous ces endroits, donc depuis une grand partie de la vallée. Faites l’exercice. Repérez la construction de l’hôpital Notre-Dame des Bruyères, focalisez-vous sur les espaces verts qui sont en contrebas de celui-ci, et amusez-vous à voir d’où vous les voyez ! Vous serez étonnés.
2.4 Mobilité douce
Cet espace privé est bordé de chemins vicinaux (entre le point-nœud N°3 et le point-nœud N°5 sur notre carte de réseau points-nœuds). De nombreux riverains ou visiteurs du Parc du Ry-Ponet empruntent maintenant ces chemins et peuvent profiter de ce superbe espace vert et ses nombreuses qualités. La Plateforme Ry-Ponet souhaite poursuivre la sensibilisation du public pour qu’il respecte le travail des agriculteurs en se tenant exclusivement sur les chemins afin de ne pas endommager les cultures et empêcher leur fauchage.
Outre les chemins vicinaux, des chemins de promenade de l’ancien parc du château des Bruyères traversent certaines parcelles de la ZACC de Gaillarmont.
3. Affectation au Plan de Secteur
Au plan de secteur, adopté en 1987, ce site est majoritairement repris en ZACC « Zone d’aménagement communal concerté » (blanc hachuré de rouge). Une des plus grandes parcelles (104G) possède une toute petite partie située en zone d’habitat (rouge). C’est également le cas pour d’autres plus petites parcelles : en partie basse les numéros cadastraux 61 et 62B (qui font une superficie de 0,95 ha) et en partie haute les parcelles 100X et 100D.
4. Le propriétaire
Les terrains sont la propriété du Logis Social de Liège qui les a acquis par expropriation au début des années ’70. Les parcelles 61 et 62B situées en zone d’habitat sont également la propriété du Logis Social.
Les terrains sont actuellement donnés en location pour exploitation agricole dans la partie supérieure et pour élevage de chevaux dans la partie inférieure.
Les parcelles cadastrales 100X et 100 sont vraisemblablement des propriétés privées voisines des terrains du Logis Social.
5. Le projet d’urbanisation
5.1 Un Plan communal d’aménagement de 1971
Le 16 novembre 1971, après adoption par le conseil communal de Chénée, le Roi a validé un Plan communal d’aménagement [5] pour les terrains de l’actuelle ZACC de Gaillarmont.
Ce Plan communal d’aménagement date donc de 15 ans avant l’élaboration du Plan de Secteur.
Le projet qui a autrefois nécessité la réalisation de ce Plan visait à la construction groupée d’habitations sociales. Le Plan incluait les démarches d’expropriation des parcelles (propriétaires privés multiples), au bénéfice de la « Société Coopérative Le Logis Social de Grivegnée ».
Nous ne disposons d’aucune information permettant de comprendre pourquoi ce projet de construction est resté dans les cartons pendant près d’un demi-siècle.
5.2 Une motion du Conseil communal liégeois
Quelques centaines de mètres en aval de la ZACC de Gaillarmont, un projet a été déposé pour l’urbanisation du site Haïsses-Piedroux également situé sur le territoire de la Ville de Liège. Le projet a été soumis à enquête publique en juin 2017 et retiré par le promoteur en septembre 2017. A la suite de ceci, la Plateforme Ry-Ponet a demandé que soit définie une vision globale pour le Parc du Ry-Ponet. Un premier pas dans ce sens a été fait le 30 octobre 2017 avec l’adoption à l’unanimité par le Conseil communal de Liège d’une motion de « reconnaissance du Parc du Ry-Ponet ».
La motion indique notamment que « le Conseil communal RECONNAIT la valeur du site « du Ry-Ponet », spécialement dans sa dimension paysagère et considère que sa préservation est un enjeu majeur pour l’avenir de l’agglomération; et SOUHAITE
> que de nombreux logements puissent être construits à Chênée dans les années à venir de manière à répondre à la demande annoncée, ce qui est possible sur différents sites, principalement autour de la gare de Chênée, mais aussi en périphérie du Parc. Considère que cette offre nouvelle de logements est non seulement compatible avec le projet de Parc mais pourrait le renforcer.
> que soit mené un travail commun entre les communes concernées en vue d’établir un périmètre protégé de toute urbanisation nouvelle, incluant le site du Piedroux, sous réserve des résultats du schéma directeur visé supra, et dans le respect de la volonté émise au point 2° de localiser l’habitat en périphérie du parc;
> que la Ville de Liège se dote d’un plan global pluriannuel en matière d’aménagement du territoire se basant sur plusieurs axes dont notamment:
- le comblement des dents creuses;
- la remise sur le marché de logements inoccupés en priorité au centre-ville;
- l’identification de nouveaux lotissements au-delà de ceux déjà programmés (Bavière, Coronmeuse, Guillemins, Sclessin, Chartreuse, …) en mobilisant par priorité les sites désaffectés ou en friche, lesquels tiendraient compte de l’offre de mobilité actuelle ou à venir (bus, tram, pistes cyclables, …) ainsi que des espaces verts collectifs de proximité. »
5.3 Une signature de Liège Métropole sur notre mémorandum
Le 29 juin 2018, Liège Métropole (la Conférence des Bourgmestres de l’Arrondissement de Liège) a signé le memorandum de la Plateforme Ry-Ponet et marqué ainsi son accord avec les deux revendications concrètes avancées dans l’Appel qui clôturait ce Mémorandum : l’organisation d’un concours de Masterplan (plan directeur) sur l’espace du parc paysager du Ry-Ponet et l’instauration d’un moratoire sur tout projet immobilier sur la zone du parc tant que les résultats de ce concours de Master Plan n’auront pas été analysés et que des conclusions précises n’en auront pas été tirées.
5.4 Une décision « forcée » de créer 30 logements
En séance du 6 novembre 2018 [6], avant qu’une vision globale ait pu voir le jour pour le Parc, le Conseil communal de Liège a voté une « modification du programme communal d’actions en matière de logements 2014-2018 » (point N°98 à l’Ordre du Jour).
Ce qui se cache derrière cet ordre du jour, c’est une modification qui « vise à substituer un certain nombre de projets non réalisés par le Logis Social par d’autres intentions de la part du Logis. » La décision du Conseil communal devait apparemment être prise avant fin 2018 afin de ne pas perdre les subsides liés à cet ancrage 2014-2018. Plus concrètement, des projets prévus à ce plan n’ayant pas pu voir le jour, il fallait donc trouver rapidement d’autres sites pour accueillir l’équivalent de la quantité de logements à construire. La ZACC de Gaillarmont, parce qu’elle est propriété du Logis Social, a été désignée pour en accueiller 30.
Le projet consisterait en la construction de 4 immeubles à appartements (2×9 + 2×6, soit 30 logements) qui prendraient place sur environ 1 hectare de part et d’autre d’une nouvelle route perpendiculaire à la rue de Gaillarmont en partie haute de la ZACC. Pourquoi pareille route ? Parce que celle-ci devrait préalablement être créée pour donner accès au chantier d’extension de l’aile des urgences de l’hôpital Notre-Dame des Bruyères et que le Logis Social pourrait donc bénéficier de ces travaux sans devoir les financer lui-même.
En deux mots (ironiques), un beau projet urbanistique bien étudié et bien intégré !
Pendant les journées précédant la séance du Conseil communal, plusieurs échanges et débats ont pu avoir lieu entre les conseillers communaux de l’opposition et les Échevins concernés par le projet : Madame l’Échevine Maggy Yerna, Échevine de l’Aménagement du Territoire et du Logement et Monsieur l’Échevin Hupkens, alors Échevin de l’Urbanisme et Président du Logis Social.
Quand ce dernier a été interpellé sur la divergence entre les engagements pris par le Conseil communal en faveur de la reconnaissance du Parc et du moratoire en décembre 2017 et juin 2018, il a d’abord été répondu que la ZACC de Gaillarmont ne faisait pas partie du Parc du Ry-Ponet.
La Plateforme Ry-Ponet a donc interpellé les conseillers communaux via un courrier et une présence devant le Conseil communal le jour J. Le point a suscité débat. Si personne ne conteste la nécessité de construire des logements sociaux, les partis de l’opposition ont regretté qu’une décision doive être prise dans l’urgence (pour éviter une perte de subsides qui n’est souhaitée par personne) et que des documents de planification ne soient pas disponibles.
Au terme du débat, Monsieur l’Échevin Hupkens, également Président du Logis Social, s’est engagé à ce que la vision globale du Ry-Ponet soit liée au projet, que des cheminements piétons soient préservés et qu’une perméabilité entre le Parc et les quartiers soient pensée.
Le point a été voté avec quelques votes « contre » et quelques « abstentions ».
La décision finale du Conseil communal est disponible via ce lien.
5.5 La désignation d’un auteur de projet
Comme évoqué lors du débat du Conseil communal, l’étape suivant la décision était la désignation d’un auteur de projet.
C’est ainsi que des offres ont été demandées pour un « marché de services en vue d’une mission complète d’architecture comprenant l’étude et le contrôle de la réalisation de la construction de trente logements et aménagement des abords à 4032 Chênée. » pour le 30/10/2020.
Vous pouvez télécharger le cahier des charges ici.
L’équipe requise est composée au minimum d’une architecte, un ingénieur en stabilité, un ingénieur en techniques spéciales, un responsable PEC, un coordinateur sécurité et santé. Le marché ne nécessitait donc malheureusement pas d’avoir recours à des personnes avec une expérience en matière d’urbanisme ou d’intégration paysagère.
L’attribution du marché se base sur les critères de montant des honoraires (40%), de maîtrise des coûts d’utilisation et de construction (20%) et de qualités architecturales pour les aspects suivants : esthétique du projet, qualité spatiale des espaces de vie proposés (intérieurs et extéireurs). L’auteur de projet est donc désignée suivant un projet établi traduit par des notes d’intention et appréciées par un comité d’avis.
Le marché indique néanmoins ceci : « Le projet devra s’insérer dans le Master Plan en cours d’élaboration sur les parcelles. L’adjudicataire devra respecter les impositions, prescriptions et le phasage du Master Plan. L’implantation du projet y sera définie ainsi que les principes d’aménagements extérieurs, des voiries d’accès (automobiles et douces) et d’égouttage (évacuation des eaux pluviales et eaux usées). Deux esquisses sont comprises dans l’offre de base, afin de permettre au Pouvoir Adjudicateur de redéfinir totalement ou partiellement la mission en fonction des propositions de l’Adjudicataire (principalement la volumétrie, la disposition et la distribution des logements et la relation des logements avec leur environnement, …). »
De quel Masterplan parle le cahier des charges ? Espérons qu’il s’agit du Masterplan du Parc du Ry-Ponet.
5.6 Liège Métropole lance l’étude participative et de terrain
En effet, en novembre 2020, Liège Métropole a réaffirmé son soutien au projet de Parc du Ry-Ponet et décidé de lancer une étude pour la réalisation d’un Masterplan pour celui-ci. En mars 2021, le bureau chargé de la réalisation de ce Masterplan a été désigné.
6. Quel avenir ?
Nous espérons de tout cœur que les engagements pris par le Logis Social de construire 30 logements sur la ZACC de Gaillarmont, que la désignation de l’auteur de projet de ces constructions et l’envie de « profiter » de la route de chantier de la possible extension de l’hôpital Notre-Dame des Bruyères ne viendront pas contrarier la vision globale qui guidera l’élaboration du Masterplan. Et nous espérons que les questions d’artificialisation des terres agricoles, de protection des paysages, de maintien de la biodiversité, de mise en valeur du Parc du Ry-Ponet pourront s’affranchir des contraintes adoptées dans la précipitation en 2018 – avec un fusil nommé « perte de subsides » dans le dos – alors qu’elles avaient visiblement été mises sous cloche pendant un demi-siècle.
7. Galerie photos
[1] prairie permanente (dite aussi prairie ancienne) : semée depuis longtemps (plus de dix ans) avec diverses espèces de graminées et de légumineuses, [2] prairie temporaire : ensemencée en graminées fourragères (ray-grass anglais, ray-grass d’Italie, ray-grass hybride, fétuque élevée, fétuque des prés, dactyle, brome, fléole des prés…) ou en légumineuses fourragères (luzerne, trèfle violet, trèfle blanc, sainfoin, trèfle incarnat, lotier…) en culture pure, ou en association simple (une graminée et une légumineuse) ou en mélange plus complexe de 3 à 10 espèces de graminées et des légumineuses fourragères pour une durée courte (1 à 3 ans) ou plus longue (3 à 10 ans), etc. [3] En 1995, la Région Wallonne avait comme objectif la révision des Plans de Secteur, et dans ce cadre la détermination des Périmètres d’Intérêt Paysager, des Points de vue et Lignes de vue remarquables à y inscrire et ce parce que les Périmètre inscrits lors de l’élaboration des plans de secteur ne l’avaient pas toujours été selon des critères pertinents. La Région Wallonne a alors confié une étude à l’ASBL ADESA. Les modifications n’ont malheureusement jamais eu lieu mais l’étude ADESA est régulièrement consultée et a une valeur indicative. [4] Les points de vue remarquables (PVR) « sont des lieux ponctuels d’où l’on jouit d’une vue particulièrement belle » ; tandis que les lignes de vue remarquables (LVR) « sont des lieux linéaires d’où l’on jouit d’une vue particulièrement belle ». [5] Un Plan communal d’aménagement (PCA) est un outil urbanistique qui permet aux communes d’organiser de façon détaillée l’aménagement d’une partie de leur territoire. Il précise le plan de secteur en le complétant, et peut, au besoin, le réviser. On parle alors de plan communal d’aménagement qui révise le plan de secteur. Le plan communal d’aménagement répond à des objectifs variés. Il peut être l’expression d’une idée générale d’aménagement d’un nouveau quartier ou celle d’une volonté plus particulière, par exemple la protection d’un quartier ancien. Il peut également servir de cadre à des opérations telles que l’implantation d’un équipement public ou l’achat d’un espace vert. Par son niveau de détail, le plan communal d’aménagement traduit concrètement un programme préalablement mis au point et permet de fixer des règles précises à son application. Depuis l’adoption du CoDT, cet outil est désormais appelé Schéma d’Orientation Local (SOL). [6] Le Conseil communal en place le 6 novembre 2018 était celui de la législature 2012-2018. Le Conseil communal suivant l’élection du 14 octobre 2018 a été installé le lundi 3 décembre 2018.