Le relief du Parc du Ry-Ponet a été façonné par la présence de trois cours d’eau : le Ry-Ponet, le ruisseau du Bois-de-Beyne et le Ry-Coquet. Les deux derniers ayant fini par former un vallon commun, seuls deux vallons sont principalement perceptibles. À leur intersection se profile la ligne de crête de la rue Sainte-Anne, lieu culminant offrant des vues sur tout le site et ses alentours. Cette arête se prolonge en direction de Chênée et s’élargit sous forme d’une terrasse alluvionnaire sur le lieu-dit « des Piedroux ». Ce promontoire sépare ainsi les deux vallons et empêche les perceptions directes de l’un vers l’autre.
Le site est ainsi composé de trois entités – ou de trois aires – paysagères distinctes : celle du vallon du Ry-Ponet, celle du Bois-de-Beyne et celle de la terrasse des Piedroux.
La première présente des forêts ripisylves se prolongeant sur les versants et séparant de grandes parcelles de praires et de cultures.
La seconde entité offre sur un versant le massif du Bois-de-Beyne, tandis que l’autre versant s’apparente davantage aux paysages bocagers du Pays de Herve avec des parcelles plus petites séparées par des haies.
Enfin, le relief moins encaissé de la terrasse des Piedroux a permis la constitution de grandes parcelles agricoles.
Notons également que la diversité des milieux naturels présents induit un très haut degré d’intérêt biologique, exceptionnel aux portes de Liège, et qui permet à une faune et une flore variées de se maintenir au milieu des espaces urbanisés.
Les qualités pédologiques (zones d’alluvions) en font également une réserve précieuse de terres propices à la culture.
[1] Extrait de l’Atlas des Paysages de Wallonie n°1 de la CPDT