Jean Goffart est né à Amay en 1939 et décédé à Liège en 2006.
Le dictionnaire des peintres de l’école liégeoise du paysage de Jacques Goijen nous indique ceci :
Ce peintre, dessinateur et illustrateur a suivi des cours à l’académie des Beaux-Arts de Liège. Il obtint de nombreux prix : le Prix Marie en 1955 et 1956, le prix Watteau en 1958, les bourses du gouvernement en 1958, 1959 et 1969. Après deux séjours à Paris et à Nice, les expositions se succèdent. Ses paysages et ses compositions sont surréalistes. Dans ses œuvres, les architectures, les châteaux, les statues, les monuments jouent un rôle important. Marc Renwart nous dira : « L’atmosphère insolite de ses peintures, d’un fantastique glacé et porteuses d’une indéfinissable menace l’amènera, pendant une très courte période, à partager les activités du groupe Fantasmagie. ». Son caractère indépendant le conduira à mener une existence en marge de la société.
Dans toutes les œuvres de Jean Goffart, nous n’en connaissons qu’une qui ait un lien avec le Ry-Ponet. Et elle a une histoire étonnante ! Nous vous racontons celle-ci à la fin de cette page. Mais, avant cela, nous vous laissons apprécier une sélection des tableaux de cet artiste.
Découvrez ici quelques œuvres de l’artiste:
Et quel lien avec le Parc du Ry-Ponet nous direz-vous?
En 1976, la société des charbonnages de Werister (actuelle société Neufcour) démolit le château de Gaillarmont et divise les parcelles du domaine pour en faire un lotissement.
Gilbert, un proche de notre Plateforme, achète le terrain situé en cœur d’ilôt, à l’arrière de l’ancien château. Sur celui-ci subsiste encore l’ancien colombier du parc du château, en ruine à l’époque. Il ne figure sur aucune carte ancienne. On le devine à peine sur cette vue aérienne de 1971.
Ce colombier a bien failli disparaître, personne ne lui trouvant un intérêt quelconque, sauf Gilbert qui est séduit et souhaite le rénover et concevoir sa maison autour de ce « mirador » d’où il pouvait voir son environnement à 360°.
C’est Gilbert qui entraîne Jean Goffart visiter son terrain et voir si ce colombier l’inspire. Et c’est bien le cas. Le peintre en fait une représentation très personnelle.
En plus du colombier et du bel espace arboré qui était le parc du château, le peintre représente le tracteur de Gilbert et glisse à la fois une silhouette étrange dans le colombier, deux phares d’une voiture à l’affût dans la végétation et un ciel étoilé évocateur.
Nous ne savons pas si ce peintre a été inspiré par d’autres sites du Ry-Ponet. Si vous connaissez d’autres de ses œuvres, n’hésitez pas à nous en faire part sur ryponet {at} gmail.com.
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