et argiles à silex
Origine du nom de la formation :
de Gulpen au Pays-Bas
Cette formation crayeuse présente les mêmes caractéristiques d’affleurement que les deux précédentes. Elle débute toujours par un niveau métrique de craie très glauconifère, surmonté de craie blanche avec quelques petits silex noirs dans la partie sommitale. La craie est souvent peu indurée ou altérée en une argile à silex avec glauconie à la base.
Horizon de Loën : niveau de craie glauconifère, limité à son sommet par une surface perforée plus ou moins durcie;
Craie blanche ou Craie de Zevenwegen : craie blanche, relativement pure, avec quelques silex noirs. Ce niveau est limité vers le haut par un hard ground d’épaisseur métrique, l’Horizon de Froidmont. Celui-ci constitue un important repère lithostratigraphique;
Craie grise ou Craie de Vylen : craie argileuse grisâtre avec de nombreux petits rognons de silex, gris pâle;
Craie tigrée ou Calcarénite de Lixhe : calcarénites blanchâtres avec bancs de silex continus dont la proportion augmente vers le sommet;
Craie grossière ou Calcarénite de Lanaye : calcarénite granuleuse, d’aspect tuffacé avec de nombreux lits subcontinus de silex.
Au vu de ces descriptions, on peut référer le niveau de craie glauconifère à l’Horizon de Loën et la craie blanche à rares silex à celui de Zevenwegen.
Le sommet de la craie est intensément karstifié. Cette surface très irrégulière (voir Phénomènes karstiques) est recouverte inégalement par un conglomérat formé de rognons de silex de toutes tailles, cimentés par du sable ou de l’argile brun à rougeâtre, plus ou moins indurés (éluvium cartographié Sx sur la carte géologique à 1/40 000 ) avec des lentilles argilo-sableuses à la base. Localement, les sondages montrent la présence d’amas de silex sans argile. Ce conglomérat a une épaisseur très variable, s’amenuisant du nord vers le sud (entre 5 et 15 m). Des blocs métriques de conglomérat induré peuvent se rencontrer au sud des limites actuelles de la craie (Touvoie, entre Nessonvaux et Olne ou Saint-Hadelin) et des fragments de silex se rencontrent, dans les limons, sur toute l’étendue de la feuille. L’origine de cette couverture, due au lessivage des formations supérieures, est mieux détaillée dans la partie consacrée au karst. Elle n’a pas été représentée sur la feuille du fait de ses limites très floues qui ne correspondent pas aux limites figurées sur la carte géologique à 1/40 000.
Épaisseur : 15 m maximum, très variable en fonction des degrés d’altération et de karstification.
Âge : aucune datation n’a été effectuée sur la feuille. L’Horizon de Loën est daté, par ailleurs, du Campanien supérieur, l’Horizon de Froidmont marquant la limite traditionnelle avec le Maastrichtien.
Utilisation : réservoir aquifère.
peut-être compléter avec https://fr.wikipedia.org/wiki/Formation_de_Vaals#:~:text=La%20Formation%20de%20Vaals%20est,%2DAllemagne%20jusqu’en%20Hesbaye.
et mettre le texte qui est sur la carte papier ? qui raconte que cette roche a été exploitée et du coup trou puis comblement par déchets de charbonnage etc…
Silex
Si on regarde dans les champs de part et d’autre du carrefour des rues Sainte-Anne et Bois de Beyne, on remarque la présence de nombreuses roches siliceuses à cassures conchoïdales (c’est-à-dire en forme de coquilles).
Ce sont des silex.
Ils proviennent de la formation de Gulpen, qui était susjacente à celle de Vaals, présente ici.
Cependant, l’érosion a ici éliminé la craie de la formation de Gulpen. Le silex étant insoluble, contrairement à la craie, il est resté là où la craie a été dissoute.
Il s’agit donc d’un témoin de la formation qui était “posée” sur celle de Vaals.